“A spessu conquista mai sottumessa”…

Dans les démocraties occidentales, et particulièrement en Europe, c'est partout la même technique d'agit-prop que l'islam politique utilise :

-Une (soi-disant) minorité de casseurs défie les forces de l'ordre, au cri d’ “Allah Akbar”, et attaque violemment les services publics au nom d'une (soi-disant) humiliation originelle,

-Et une (soi-disant) majorité de musulmans “paisibles”, qui se présentent comme des victimes inoffensives sans aucun rapport avec ces casseurs, proteste de son pacifisme et déplore, en une litanie misérabiliste, l'islamophobie du pays d'accueil…

Les premiers sont des humiliés de circonstance : Ils ont été accueillis, logés, soignés éduqués par la généreuse démocratie qu'ils combattent. Leur violence porte la marque de leur inaptitude, du fait d'une sociopathie acquise, à vivre normalement dans une société libérale qui leur a trop donné, sans rien exiger d'eux en contrepartie.

Les seconds sont des images de victimes parfaites, qui renvoient la frange libérale au complexe de culpabilité qu'elle traîne depuis la décolonisation, pourtant de longtemps soldée.
En fait, la frontière entre cette majorité inerte et la minorité violente est beaucoup plus poreuse que les cris d'orfraie de “l'immense majorité des musulmans paisibles” ne le donne à penser : Ces cris, ces protestations d'innocence sont un leurre.
Les violents puisent en effet dans cette majorité silencieuse de discrets appuis, une empathie souvent admirative, et un support logistique redoutablement efficace, à bas bruit, suffisamment furtif pour leur permettre, dans la grande généralité des cas, d'échapper à tout repérage.
Au fond, tout se passe comme si quelques musulmans commettaient, très soudainement et au nom d'Allah, un forfait ou un crime en tant que tels, et que l'instant suivant, sans transition aucune, la oumma locale se refermait sur eux en les absorbant en son large sein, en protestant de son “innocence majoritaire”, voire en se déclarant elle-même la première victime de ce forfait, etc, etc… avec l'assistance des médias complaisants (Sur l'air des lampions : “La première victime de l'islamisme, ce sont les musulmans”, etc…).
La “paisible” Oumma est l'arme la plus efficace de la violence commise au nom de l'Islam politique : Un bouclier humain parfait. Qui accepte volontairement son rôle.

Résultat : La tension intercommunautaire monte constamment, et ne retombe jamais. Le niveau qu'elle atteint est désormais paroxystique.

L'État, empreint des valeurs sacrées de la démocratie et des droits de l'homme, est le plus souvent désemparé devant cette redoutable technique de guerre. En première intention, comme il sait qu'il a peu de chances de trouver les coupables des exactions (qui se meuvent dans la “majorité paisible” comme un poisson dans l'eau), il se contente généralement d'une condamnation symbolique, et s'en tient à de fortes paroles.
En seconde lecture, il a aussi bien conscience que les musulmans représentent une fraction non négligeable de l'électorat, et que cette importance numérique peut renverser la table de ses priorités.

En effet, entre :

-Prendre les mesures impopulaires qui s'imposent pour rétablir la sécurité des personnes et des biens, et remettre le droit en vigueur dans les territoires perdus de la République,

Et

-Flatter une communauté musulmane qui devient de plus en plus nombreuse, de plus en plus active sinon activiste, voire militante, et surtout de plus en plus dangereuse, voire meurtrière,

Son choix est, de plus en plus, vite fait : C'est celui d'affecter sa priorité à sa réélection, et de sacrifier ce faisant l'accomplissement de sa tâche régalienne majeure, la sécurité des personnes et des biens.

A la lecture de cette grille, toutes les déclarations des responsables socialistes (à l'exception notable de Malek Boutih, qui mérite le respect), toute la communication étatique des médias aux ordres, tout ce pitoyable décor politicien de papier mâché prend un sens plus explicable.

Ainsi :

-L'ennemi, ce n'est pas le casseur violent, ni la communauté dont il est issu, qui le dissimule : L'ennemi, c'est l'islamophobie…

-L'islam, c'est donc une chance pour la France…

-Tous ceux qui le contestent sont des ennemis du peuple et du progrès social, des extrémistes de droite, voire des extrémistes d'extrême-droite, déliquants zemmouriens primaires, ahuris finkelsteinistes et autres réactionnaires nostalgiques, qui auraient tôt fait de maltraiter nos paisibles musulmans comme le régime de Vichy avait, en son temps, livré les Juifs aux nazis…

Et cette chanson de geste politiquement correcte de se repaître d'analogies à deux balles : Les Juifs, qui ont connu pendant la dernière guerre le sort que l'État français pétainiste leur a fait, n'avaient pourtant jamais dit vouloir “niquer la France”, ni semé aucun trouble, ni brûlé aucune auto, ni profané aucun lieu de culte.
Ils ne se sont jamais distingué par leurs exactions, n'ont jamais peuplé en masse les prisons françaises, n'ont jamais fomenté des complots contre la communauté nationale, ni prétendu que les règles du Talmud prédominent sur celles de la République.
Inutile de rechercher chez eux une propension à s'en prendre à des civils désarmés : Quand les Juifs, en tant que tels, prennent les armes, c'est constitués en armée régulière, contre d'autres armées régulières (en général, plusieurs à la fois…), dans des conflits brefs dont ils sortent invariablement victorieux, car leurs ennemis ne leur laissent pas d'autre choix.
Alors il faut arrêter de prétendre protéger les musulmans contre une prétendue islamophobie, en s'appuyant sur la fausse analogie d'une prétendue nouvelle Shoah.

Si islamophobie il y avait, les excès de violence barbare commis par des musulmans, qui s'en glorifient bruyamment, en seraient la seule cause, et elle ne serait pas illégitime. Car, en l'état, c'est aux musulmans, et à eux seuls qu'il appartient de démontrer qu'ils apportent collectivement à la communauté nationale autre chose que de la violence, culturelle, sociale ou physique.

Les musulmans sont nombreux.

Ils sont riches en ressources humaines et naturelles. Ils disposent, Allah en soit loué, de nombreux territoires où ils peuvent vivre leur foi comme ils l'entendent, sous l'empire de la Sharia qu'ils mettent par dessus tout, ce que nul ne leur conteste, pourvu que ce soit chez eux.
Ils ont toutes les opportunités de se construire, dans le cadre béni de leur religion d'amour, un avenir radieux et épanouissant comme en Syrie, ou au Yémen.
Ils peuvent vivre comme des nababs, couper des mains et des têtes au nom d'Allah, du Roi, ou des deux, comme en Arabie.
Ils peuvent, sous la protection du Saint Coran, pendre des homosexuels, lapider des femmes, laver leur honneur dans le sang quand ils sont cocus ou impuissants, et mettre leur sort stratégique entre les mains d'un vieux con égrotant et enturbanné, comme en Iran.

Mais il faut qu'ils arrêtent, chez nous, de chercher à nous imposer un retour au Moyen-Âge. Nous ne sommes pas interessés par cette ferveur-là, merci. On a déjà donné, et c'était il y a plus de mille ans. Et nous en sommes sortis, et nos anciens sont morts pour ça, dans des guerres innombrables dont nous sommes, toujours à grand peine, toujours par le sang versé, sortis vainqueurs.

Il faut donc que l'État, l'émanation unique du peuple souverain, fasse son boulot et empêche les barbares, les bigots, les cagots, leurs petits caïds et leurs grands criminels, leurs imams véreux et leurs prêcheurs de haine, leurs Tariq Ramadan et leurs Frères de mes deux, de nuire, physiquement, idéologiquement et religieusement à la République. Il faut les en empêcher, par tous les moyens, au lieu de les protéger, dans ce qu'ils représentent de pire.
Le credo du “vivre ensemble” socialiste est mort avec Charlie. Il y aura bientôt un an. “Putain, un an…” et cent trente morts après. À Paris. Et nos “dirigeants” n'ont rien appris, ni rien compris.

Le propre d'une démocratie moderne, c'est d'accepter que viennent s'y installer tous ceux qui croient à la modernité de ses lois, et refusent par conséquent l'obscurantisme religieux, le fanatisme criminel, le totalitarisme dogmatique.
Ceux qui viennent s'installer chez nous ont le choix. Si c'est la Sharia qui leur convient mieux, alors il faut qu'ils dégagent.
Qu'ils dégagent vite et loin, sans tuer ni blesser personne avant, surtout pas dans le dos, surtout pas sans défense, surtout pas par surprise. Sans profaner des églises, ni des synagogues, ni des cimetières, ni la vertu des femmes. Sans proférer d'injures, et sans nier l'identité de leurs hôtes, qui ne leur réclameront même pas de remerciements : Ciao les gars, bonne chance, Allah Akbar, Mohammed est son Prophète, votre avenir est assuré… et nous allons tous respirer mieux.

C'est la mission régalienne de l'État de nous assurer à tous, “We The People” (comme disent si bien nos amis), ce minimum vital, ce kit de survie des valeurs de la démocratie occidentale, fièrement et légitimement fondée sur ses légitimes traditions judéo-chrétiennes.

Droite dans ses bottes, au risque de faire du bruit avec…

Or, malheureusement, en France et en décembre de l'an de grâce 2015, hic et nunc, l'État ne remplit pas sa mission.

Les seuls dangers que l'État reconnaisse, c'est le risque d'islamophobie, et le changement climatique.

Nous ne sommes pas d'accord.

Notre sécurité dépend de la réponse que nous sommes capables de donner collectivement à l'agression latente, permanente, que l'islam politique fait peser sur notre communauté nationale. À commencer par les voiles dans les rues, pour finir par les serviles bulletins de désinformation de la télévision nationale…
Personnellement, en tant que citoyen, je m'en fous bien pas mal que Monsieur François Hollande ne soit pas réélu en 2017.
Je m'en fous bien pas mal que la clique de bras cassés et d'amateurs au petit pied qu'il dirige soit promise à la réprobation populaire, et à une nouvelle claque magistrale, la prochaine fois que l'avis du peuple de France sera encore sollicité.

Je refuse en revanche que nos dirigeants, ce Monsieur en tête, utilisent le pouvoir que la Constitution leur donne pour augmenter leurs chances de réélection, en mettant sciemment notre vie en danger.
Et je crois que nous sommes des millions, des dizaines de millions de français, à refuser ce détournement, cet infâme détournement.

Un État lointain, glouton, jouisseur, obèse et impuissant : Passe encore.
Mais un État qui joue dans l'autre camp, qui protège les bandits, qui cajole leur idéologie mortifère, et qui sacrifie notre sécurité et nos valeurs pour se maintenir illégitimement : Ça ne passe plus.

L'enjeu des prochaines élections majeures, en 2017, ne sera plus le débat droite-gauche, qui devient ancillaire. L'enjeu sera cette fois existentiel : L'islamisation de la société française.
-Résistance, ou libanisation.
-Affirmation collective de nos valeurs, ou soumission.

Il vaudra mieux, cette fois-là, ne pas faire d'erreur de casting…

Les Corses ont cela de précieux que leur identité nationale est à la fois exacerbée par leur insularité, et par leur position très particulière dans la Nation et devant l'Histoire.
Ils ressentent, ils comprennent donc les menaces identitaires, bien avant le reste du pays.

Le soir du deuxième tour des Régionales, les Corses ont reçu de l’ “élite politique” en poste les mêmes promesses que le reste du pays : “Cette fois-ci nous avons bien compris, sept millions de voix au Front (dit) National, c'est trop, nous ne le referons plus, nous allons changer, nous le jurons, etc…”. Une main sur le cœur. (Et l'autre, sur le portefeuille ministériel -ne rien lâcher- évidemment, la soupe est trop bonne)

Mais les Corses, eux, ont pris ces promesses pour ce qu'elles valent : Ils se sont dotés d'un pouvoir régional indépendantiste.

Ce faisant, ils ont démontré qu'un Gouvernement est plus facile à changer que le peuple, qui demeure le souverain quoi que prétendent les journalistes aux ordres.

En temps de paix, un soir de fête, une embuscade a été organisée dans un “quartier” (appellation d'origine socialiste contrôlée) d'Ajaccio, contre des pompiers et des policiers en service; dans l'intention manifeste de les caillasser sauvagement et de leur faire du mal; en leur hurlant qu'ils sont de “sales Corses” et “qu'ils ne sont pas chez eux dans l'île…” ?
Et on voudrait que la population reste inerte, devant sa télé, à entendre ces Messieurs venir lui dire combien le danger d'islamophobie est grand dans notre pays ?

Si j'avais été en Corse, je serais descendu dans la rue avec les autres.

Comme un honnête citoyen, conscient des risques qu'il y a à mettre au pouvoir des incompétents; soucieux de faire entendre ma voix, et de faire partager mon indignation.

Evidemment, je réprouve comme tout le monde la violence en général, et le saccage d'un lieu de culte en particulier. Mais j'observe, comme tout le monde, que ce lieu de culte était illégalement installé, et que ses animateurs ne pouvaient donc se prévaloir de la protection du droit devant l'émotion populaire. Et qu'ils l'ont pourtant obtenue, au mépris de
d'une proclamation qui nous était chère, dans le temps : “Point de liberté pour les ennemis de la liberté”…

À Ajaccio, c'est l'État qui a laissé ce lieu de culte non autorisé s'installer. C'est l'État qui a laissé caillasser ses agents en service le soir de Noël, sans leur assurer la protection légitime qu'ils étaient en droit d'attendre de lui. Et c'est encore l'État continue d'intoxiquer la population sur la nature et la source des dangers qui menacent la société civile…

Ça fait beaucoup, et c'est fâcheux.

Dès lors, si l'État ne remplit plus sa mission, s'il renonce au monopole de la violence légitime que le pacte social lui confère, alors c'est le droit, c'est même le devoir des citoyens de prendre l'ordre social en charge, et d'assurer la défense de leurs valeurs, de leur sécurité, de leur mode de vie, pour éviter un chaos qui finira à la libanaise. Ou pire, à la syrienne…

Il est plus que temps de faire comprendre aux islamistes que la loi de la République prévaut sur toutes autres règles, et que tous ceux qui résident sous l'empire de ses juridictions doivent s'y soumettre, sans réserve, exception, ni discussion.

Il est plus que temps que l'État se remette à nous représenter tous, au lieu d'assurer douillettement le train de vie somptuaire d'une poignée de profiteurs.

Et qu'il affirme haut et clair en notre nom, à tous les ennemis de la République, surtout aux plus malfaisants d'entre eux, qu'ils ne sont simplement pas les bienvenus en France, et que leur violence doit être, et sera punie, comme elle mérite de l'être : Avec humanité, mais sans aucune pitié.

À la nation Corse, “Corsica Nazione”, qui a compris cette évidence un instant avant le reste du pays, je dis : Merci.

Merci, de donner l'exemple de la raison, c'est à dire l'exemple de l'insoumission.

“Ô Corsica, a tè Gloria !” ?

 
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“Coup d'État” ❓

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