“Un dernier fake, pour la route…

En dépit de tous les intenses efforts médiatiques déployés pour “faire comme si…” elle n'existait pas, la terreur islamiste a fait une tragique irruption dans la campagne présidentielle française :
A deux jours du premier tour, un djihadiste a tué un policier, et en a grièvement blessé deux autres à PARIS, dans la “ville-lumière”, sur les Champs-Élysées, la “plus belle avenue du monde”…

Ce tragique attentat a été perpétré pendant que @France2tv, chaîne de télevision de service public, diffusait “Quinze minutes pour convaincre”, un étrange direct au seul format autorisé par la pléthore de candidats, celui d'une interview successive suivie d'une brève déclaration finale, dans un ordre tiré au sort, par chacun des onze prétendants à la magistrature suprême de notre pays…

Et là, en direct, est tombée la nouvelle tragique, qui a pris totalement de court les animateurs de ce show médiatique, (les ineffables David Pujadas et Léa Salamé), et en même temps révélé à chaud, avec une brutalité extrême, les attitudes et les postures des candidats à l'égard du terrorisme islamiste, cette gangrène du siècle qui commence.

Jusqu'à l'instant de ce nouvel attentat terroriste, le système médiatique tout entier s'était appliqué, avec une touchante quasi-unanimité, à faire le jeu de la Gauche (dont il fait partie intégrante) pour orienter l'opinion sur deux axes :
-Le premier, franchement nauséabond : En tentant de discréditer le candidat désigné par quatre millions d'électeurs aux primaires, en lançant dans ses jambes une sordide affaires de faux détournement de fonds publics, manifestement orchestrée par un “cabinet noir” élyséen, affaire amplifiée à l'infini par une machine médiatique aux ordres, au mépris de tous les principes les mieux établis de notre Droit.
-Le second, franchement étourdissant : En passant sous le plus total silence le danger le plus central, le plus existentiel qui menace notre Nation : L'islamisme totalitaire, et son abject rejeton, le terrorisme.

Sur le premier axe, l'opinion ne s'est pas laissée berner : Les Français ont bien compris qu'un justiciable mis en examen est présumé innocent, que cette présomption est garantie par la Constitution, et que la violation systématique du secret de l'instruction est une pratique odieuse, qui atteint à l'honneur de l'institution judiciaire. Les Français ont également bien compris que les sondages sont désormais une marchandise que le bon sens, les nouvelles technologies (suivez @Filteris !), et la belle unanimité démontrent qu'elle est manifestement avariée.

Le second axe était à la fois plus incisif, et plus aléatoire : Pendant la “Fête de la Démocratie” que constitue toujours une élection majeure,
Qui souhaite parler de sang répandu ? de décapitations télédiffusées ? de meurtres rituels ? de bigoterie pernicieuse ? de barbares dans notre maison ?
Évidemment personne.
Et pourtant : Qui, en France, a oublié nos Charlies massacrés, pendant leur conférence de rédaction ? Cette image du parterre du Bataclan, le lendemain ? Ces policiers, tués dans la rue ? Ou égorgés chez eux, sous les yeux de leur enfant ? Ce vieux prêtre, martyrisé ? Ce camion blanc, et l'obscénité de ce Mohamed Bouhlel, dont la violence inhumaine est venue souiller notre Fête Nationale ?
Alors évidemment, la Presse a fait comme si rien ne s'était passé. Comme si le 14 juillet 2016 avait eu lieu avant la guerre de 1870, ou que la Promenade des Anglais était reléguée à des années-lumière des studios de télévisions parisiens…

Cet énorme mensonge par omission, ce “flagrant déni” de réalité, tous les Pujadas du système nous l'ont concocté à dessein : L'évocation du terrorisme, de la meurtrière démence islamiste, de l'intoxication pernicieuse de tous ces salafistes, de tous ces Ramadan, leur fait peur :
Elle pointe l'impuissance de la Gauche de gouvernement à maîtriser le phénomène.
Elle pointe la connivence de l'extrême gauche avec l'idéologie islamiste. Elle pointe les mauvaises odeurs d'antisémitisme, sous couvert d'antisionisme, qui sont venues à cette gauche désemparée, désorientée, perdue, explosée par les revirements ineptes d'un Président par inadvertance…

Et ce déni s'est déchiré hier soir, sous nos yeux.
Pujadas est consterné : Tous les candidats de Gauche, tous ses favoris, sont pris à contre-pied en direct.
Ils apparaissent à contre-emploi, face à la nouvelle qui tombe : Macron en oublie sa grammaire dans sa loge. Il ne sait plus quoi dire, bafouille “en même temps” des généralités plus grosses que lui.
Arthaud essaie de peindre un sourire forcé sur son rictus naturel, et cherche une relation de cause à effet entre le tueur et le patronat…
Poutou creuse profond jusqu'au terreau, pour chercher chez nous les origines du Mal, et maintient dur, avec l'air mou, que les policiers qui protègent sa petite personne doivent être désarmés (Il a fait, paraît-il, un franc succès d'estime auprès d'eux à sa sortie…).
Hamon pose au rassembleur du peuple devant le danger, comme s'il y avait encore un Parti Socialiste, qui représente encore qui que ce soit d'autre lui, pauvre cocu.
Melenchon, enfin, noie le poisson en phrases ampoulées de tribun sous prozac, et prêche la paix sur la terre aux chavezistes de bonne volonté… Hologramme pâlichon d'un Maduro sans moustache, ni pétrole.

Bref : Devant l'évènement, la Gauche n'existe plus.

Elle a fait le lit du monstre. Elle l'a caressé dans le sens du poil.
Et quand le monstre fait encore couler le sang, la Gauche ne sait plus où se mettre.
Même pas honte, devant la caméra, Monsieur Mélenchon, qui disait que les manifestants pro-palestiniens de 2014 “savent se tenir” quand ils hurlaient “Mort aux Juifs” dans les rues de Paris ? Même pas honte, quand il disait que les israeliens, ou les juifs, ou les deux, je ne sais plus, doivent “baisser les yeux” devant lui ? Même pas honte, Monsieur Macron, qui disait que Mohamed Saou est un “type bien”, qui “en même temps, a fait des trucs un peu radicaux”…
Et je ne vous parle pas d'Arthaud, ni de Poutou, pour ne pas tirer sur le corbillard.

Evidemment, quand l'incendie terroriste se rallume, et que les pompiers sont déjà sur place, c'est vers eux qu'on se tourne.
Les deux candidats de la Droite n'ont pas tous deux la même tenue, ni la même maîtrise, ni la même expérience, tant s'en faut. Mais au moins regardent-ils courageusement dans la direction du feu, au lieu de se dandiner sur place en regardant leurs chaussures.

La Droite, hier soir, n'a rien eu à prouver : Elle est prête, parce que le peuple de Droite et ses chefs ont vu le danger, qu'ils savent qu'il est mortel, et qu'ils savent ce qu'il faut faire pour le combattre.

Et ils ont compris que la colère sourde, froide, implacable des Français contre l'islam politique va leur rendre le pouvoir que la Gauche a laissé vacant, quand elle ne l'a pas utilisé contre eux…
Ce dernier attentat a bipolarisé le pays, à nouveau.
Et ça tombe rudement bien, attendu qu'il n'y a que deux places assises, au second tour : Une pour chaque candidat de droite.

Et cet ultime attentat a démontré en direct-live, de manière éclatante, que la Gauche est prête à tout pour se maintenir au pouvoir.
Pas seulement à naufrager notre économie, à gaspiller notre patrimoine, et à compromettre notre avenir financier, et celui de l'Europe.
Pas seulement à tricher, en utilisant les pouvoirs publics pour se débarrasser de ses concurrents.
Mais aussi, désormais, à sacrifier nos vies, qui ne comptent plus pour elle, et les valeurs de la République, qui sont à la fois les nôtres, et contraires à celles de son protégé, l'islam politique : Son meilleur client.

Dans une derniére tentative de déni en direct, Pujadas annonçait hier soir, dans la tension du moment, qu'une dépêche évoquait “un braquage qui aurait mal tourné”, pour expliquer le meurtre du policier sur les Champs.

Il serait passionnant de tracer l'origine de cette dépêche (je parie personnellement sur l'AFP…), si nous avions encore dans ce pays quelqu'un qui puisse porter le vocable de “journaliste d'investigation”…
Selon toute vraisemblance, #FakeNewsNetwork a encore frappé, une dernière fois avant l'élection.

En attendant, le braquage qui a mal tourné, c'est celui que la Gauche a mis en place pour voler aux Français l'alternance démocratique, que leur colère sourde exige.

Dimanche prochain, les urnes vont parler.

@dad_zibao : [04/21/2017]

 
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